Iron Family, un drama sans faux pli

affiche du drama coréen Iron Family

Iron Family ? Vos papiers svp 🥸

Titre original : 다리미 패밀리
Genre : romance, comédie, famille
Année de diffusion : 2024
Chaîne : KBS / Viki / Netflix
Nombre d’épisodes : 36
Acteurs principaux : Kim Jung-hyun, Keum Sae-rok

Iron Family a eu un joli succès en Corée du Sud, et comporte 36 épisodes (oui, vous avez bien lu, 36 épisodes !!!! Boys Over Flowers et ses 25 épisodes peut aller se rhabiller !). En démarrant, je n’avais pas vu qu’il y en avait autant, et je ne sais pas si je me serais lancée si je l’avais su. 36, c’est beaucoup ! Mais vous allez voir, ça s’est finalement révélé plutôt positif !

Au passage, le titre en coréen se dit (plus ou moins hein) Darima Pamilly. Bon « pamilly », c’est pour « family », mais « darima » veut dire fer à repasser, et l’héroïne de notre drama s’appelle « Da-rim ». Rigolo non ?

Oui, très, mais dis, QuoiCorée, sur l’affiche, on dirait que les personnages sont dans une machine à laver. Est-ce normal ?

Oui, chers lecteurs et lectrices dont le sens de l’observation ne cesse de m’impressionner, c’est normal. Je vois d’ici vos petites têtes incrédules, laissez-moi vous expliquer.

Da-rim est une jeune femme à peine trentenaire qui a perdu progressivement la vue au fil du temps. Elle vit avec sa mère et ses grands-parents, qui tiennent une laverie depuis 40 ans (d’où la machine à laver ! Héhé !). La famille est sans le sou, les clients se font rares, mais malgré tout, ils tiennent bon. Da-rim, à cause de son handicap, ne peut pas vraiment trouver de travail, et aide sa mère à la laverie. En revanche, son grand frère Mu-rim est policier, et sa grande sœur Cha-rim travaille comme designer dans une entreprise de mode.

Et cette entreprise, ça n’est pas n’importe laquelle. Car le supérieur direct de Cha-rim n’est autre que Seo Kang-ju, un ancien camarade d’université de Da-rim. Et ces deux-là se connaissent plutôt bien. Du temps de leurs études, alors que Da-rim n’était pas encore complètement aveugle, ils ont passé un moment intime ensemble (ils ont fait han han quoi). Assez surprenant pour un drama, que deux jeunes gens qui ne sortent pas ensemble fassent ça (déjà quand ils sortent ensemble, c’est rare), mais enfin, ils se sont laissés entraîner dans la fougue du moment. Jusque là, tout allait bien. Là où c’est allé moins bien, c’est quant Seo Kang-ju a insisté pour prendre le numéro de Da-rim, en lui promettant de la rappeler. Huit ans plus tard, rien, et elle l’a eu un peu mauvaise, Da-rim.

Pour situer tous ces joyeux drilles, rien ne vaut un beau schéma :

Un jour, Da-rim apprend par son ophtalmo qu’il existe une opération miracle qui permettrait de lui rendre la vue, mais malheureusement, elle est extrêmement chère (j’ai failli dire qu’elle coûtait les yeux de la tête, mais je ne sais pas si ça aurait été très approprié). Autant dire que c’est complètement hors budget pour cette famille qui peine à joindre les deux bouts. Désespérée, Bong-hee, la mère, cherche à emprunter à ses enfants. Mais Mu-rim va bientôt se marier, et doit donc économiser, quant à Cha-rim, elle refuse d’aider financièrement. Elle a déjà du mal à maintenir son train de vie pourtant modeste, elle ne veut pas se mettre en difficulté pour sa sœur. D’autant qu’on sent, sous-jacente, une jalousie pour les soins accordés à Da-rim par leur mère, au détriment de sa sœur et son frère.

Bong-hee va alors se tourner vers Ji Seung-don, le PDG de l’entreprise de mode dans laquelle travaillent Cha-rim et Seo Kang-ju, et qui s’avère être un ancien camarade d’université (oui, lui aussi. Mais ils n’ont pas passé de moment intime, eux. Même si Bong-hee, à l’époque, semblait en pinçer un peu pour son ami…). Elle va donc lui demander de lui prêter de l’argent, mais de l’eau a coulé sous les ponts, et Ji Seung-don apprécie moyennement la réapparition soudaine de son ancienne camarade pour lui soutirer de l’argent. Chou blanc donc pour Bong-hee. Mais ce qu’elle ne savait pas,c’est que ça n’était vraiment pas le moment de demander de l’argent à Ji Seung-don, qui avait présentement d’autres chats à fouetter.

En effet, Ji Seung-don s’est marié à Baek Ji-yeon (la mère de Kang-ju) sachant qu’elle était à la tête d’une immense fortune. Elle est la fille d’un on ne sait pas trop quoi, une sorte de prêteur sur gage, d’usurier véreux, chef d’une bande peu recommandable, et surnommé Nounours. Gâtée par son père et capricieuse, cette femme vénère l’argent, et son fils (dans cet ordre, oui). Ce que Ji Seung-don ignorait, en revanche, c’est que sa femme planquait 10 milliards de won dans le double-fond de son dressing. Et s’il ne le savait pas, c’est que Baek Ji-yeon avait tout intérêt à le garder secret : héritage de son père, elle ne devait révéler l’existence de ce trésor que 15 ans après la mort de celui-ci, afin d’éviter de payer des taxes. L’échéance approchait enfin, et Baek Ji-yeon rêvassait déjà à ce qu’elle allait s’offrir avec cette somme. Mais revirement de situation, si le secret a été éventé c’est parce que Baek Ji-yeon a été cambriolée ! Envolés les 10 milliards ! Anéantie, elle est bien obligée d’expliquer la situation à son mari et son fils, mais surtout, elle les somme de retrouver son argent. Or les deux hommes sont tout sauf compatissants : d’une, ils apprennent qu’elle leur a menti et a caché cet argent pendant près de 15 ans, et de deux, si cela se sait, les impôts vont leur tomber dessus, et ils coûteront bien plus que 10 milliards ! Ji-yeon va donc faire appel en secret à une bande d’escrocs qui faisaient partie des sous-fifres de son Nounours de père, maintenant les usuriers véreux de l’agence « Love Capital », pour l’aider à retrouver la trace de son argent…

C’est là que l’improbable rentre en scène (nous sommes dans un drama, donc nous appellerons ça « le destin »). Les grands-parents de Da-rim, couple de personnages âgées mi-mignonnes mi-acariâtres, participent à des activités pour personnes âgées, et ce jour-là, est proposée une excursion pour le mont Euak. Nos deux grands-parents y vont, se perdent, la nuit tombe, le groupe est reparti sans eux, c’est la cata, la cata, la catastrophe. Mais coup de théâtre, pardon, coup du destin, alors qu’ils sont planqués derrière un arbre, ils surprennent un bandit en train d’enterrer quelque chose… Une fois le sinistre individu parti, ils déterrent un sac. Nul me direz-vous ! Ziiiip, ouvrons la fermeture éclair : le sac est rempli à ras bord de billets ! Moins nul hein ? La tentation est grande, mais nos deux personnes âgées, trop honnêtes pour prendre de l’argent qui ne leur appartient pas, renoncent à s’emparer du magot. D’autant que les secours arrivent, et les voilà rapatriés auprès de leur famille, pétrie d’inquiétude. Après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraît plus, et les voilà à nouveau en pleine forme. Contrairement à une ancienne amie à eux, dont on leur annonce le décès. Ayant le cœur généreux, ils se rendent aux funérailles. Mais qui ne voient-ils pas, dans la chambre funéraire d’à côté ?? Le bandit du mont Euak ! Alors comme ça, il est mort ?!! Mais alors, ça veut dire que l’argent n’appartient plus à personne ! Dans le plus grand des secrets, lorsque la nuit recouvre de son voile mystérieux les sapins du mont, nous voyons deux petites silhouettes gratter la terre. Et nous, spectateurs, nous voyons d’ici les ennuis arriver !

Ça a l’air farfelu

Oui, un peu. Mais farfelu comme un drama finalement. En fait, et comme souvent, l’histoire est un prétexte. Là, comme il y a 36 épisodes (j’ai lu qu’il devait y en avoir 50 à la base, mais que ça avait été ramené à 36. 50, c’est vraiment beaucoup pour le coup !), il faut bien des rebondissements. Et il y en a pas mal, même si tout part de cette histoire d’argent volé. Toute la série va tourner autour des conséquences de ce vol sur les différentes personnes qu’il implique, les conséquences morales, mais aussi au regard de la loi. Parce que je vous rappelle que Mu-rim, le frère de Da-rim notre héroïne, est policier tout de même. Que sa fiancée et sa belle-mère le sont aussi. Voilà. Vous voyez le désastre d’ici.

Et c’était bien ?

Surprenamment, oui ! Je dis surprenamment, parce que, pour dire la vérité, je m’attendais vraiment à ne pas aimer, et j’étais pleine d’à-priori. En voyant 36 épisodes, je me suis dit que ça allait être une série petit budget, genre sitcom un peu superficielle et ficelée avec les pieds. Alors soit ils ont utilisé leurs mains comme tout le monde, soit ils sont très habiles de leurs pieds, quoiqu’il en soit, c’était vraiment chouette. Là où ça pêche un peu niveau budget, c’est visuellement, en ce qui concerne les décors. Les intérieurs font tous appartements témoins Ikéa livrés clé en main, des meubles à la déco, et les extérieurs ne sont pas foufous non plus.

En ce qui concerne les personnages, passer 36 épisodes avec eux, c’est finalement avoir le temps de les voir se développer jusqu’au bout, et c’est très agréable ! Il y a des personnages que je détestais au début qui ont eu une vraie évolution – pas forcément linéaire d’ailleurs – au fil de la série, et je me suis prise à les aimer, à espérer qu’ils aillent bien. La sœur de Da-rim par exemple, que l’on peut juger superficielle et arriviste, garde ce trait de caractère, mais s’étoffe au fur-et-à-mesure, on la prend donc en affection parce qu’elle a d’autres bons côtés qui contrebalancent. Idem pour le chef d’entreprise, Ji Seung-don. Je le détestais, vraiment, je le trouvais imbuvable et méprisant. Petit à petit, on découvre d’autres facettes de sa personnalité, et il change aussi, il s’adoucit. Dans l’autre sens, j’aimais beaucoup la mère de Da-rim, Bong-hee, pendant tout le début de la série, sorte de mère courage qui s’est occupée seule de ses trois enfants et prend aussi en charge ses beaux-parents (sa situation m’a fait penser à celle de l’héroïne du roman « Bienvenue« , les poils pubiens en moins, car avant sa mort, le mari de Bong-hee était aussi un éternel étudiant qui ne prenait pas part aux tâches ménagères, ni aux frais du foyer), puis son personnage prend beaucoup trop en grippe à mon goût le personnage principal masculin, à savoir Seo Kang-ju. Je l’ai trouvée cruelle et insultante sans que ça soit vraiment fondé, et sa côte de popularité auprès de mon Institut de sondage personnel a chuté. La durée de la série permet de résoudre ce conflit sans que cela soit trop artificiel, et ça marche, j’y ai cru. Bon, par contre il y a des persos que je trouve vraiment pénibles, et ça, y’a rien à faire. La mère de Kang-ju, Baek Ji-yeon, est un personnage décrit comme immature, elle a donc souvent des réactions déconnectées de la réalité, et c’est agaçant. C’est raccord avec son perso, c’est vrai, mais parfois, je trouvais que ça allait vraiment très loin. Ça permet de lui offrir une belle rédemption à la fin, mais quand même. Pareil pour la mère de Su-ji, la belle-mère de Mu-rim, Yun Mi-ok. Son personnage est super intègre, mais je trouve qu’il est difficile de l’apprécier.

Parenthèse sur les personnages

J’ai été surprise parfois par la manière dont les personnages se parlaient, parfois avec violence. Ce n’est pas que les personnages soient grossiers, mais il y a un moment où Kang-ju cristallise l’hostilité de toute la famille de Da-rim (elle y compris à ce moment-là), et j’ai trouvé ça assez dur. Il se fait vraiment rejeter de partout, et on lui fait clairement comprendre qu’il n’est pas apprécié et pas le bienvenu, avec des mots plutôt durs (oui je sais je l’ai déjà dit, mais c’était vraiment très dur, ok !). J’ai été surprise de voir que les réactions pouvaient être aussi cassantes. Idem lors de conflits parents-enfants, ou entre adultes. Ça monte rapidement dans les tours.

Autre chose, on ressent bien aussi, je trouve, les traditions et dynamiques familiales. C’est le grand frère qui dit à ses sœurs que leurs jupes sont trop courtes à l’adolescence, c’est la belle-fille qui prend en charge ses beaux-parents, c’est la mère qui s’occupe d’absolument tout dans la maison (en plus de son travail). Mu-rim, le frère qui va se marier, n’a pas le budget pour trouver un logement où s’installer avec sa future épouse. Il vit vraiment très mal de s’installer dans sa belle-famille, puisque sa famille à lui ne peut pas l’accueillir, lui et une personne supplémentaire. Et ça a l’air vraiment douloureux pour lui, ça n’est pas comme ça que les choses se font normalement.

J’ai été surprise aussi par le nombre de personnages morts ou absents. Honnêtement, ça n’est pas plus mal de ne pas avoir surchargé de personnages, mais j’ai trouvé que ça faisait beaucoup. Le père de Da-rim, Cha-rim et Mu-rim meurt quand ils sont enfants, Kang-ju n’a pas de père, il n’est jamais évoqué. Pareil pour la fiancée de Mu-rim, elle n’a qu’une mère. Et chez les voisins restaurateurs, la femme de Nam Gi-dung est morte en accouchant. Ceci étant, le fait qu’elle soit morte donne lieu à une scène très touchante entre le restaurateur et sa belle-mère : il lui explique qu’il veut refaire sa vie avec quelqu’un, ce que sa belle-mère vit très mal, car pour elle, cela signifie qu’il a oublié la fille qu’elle pleurera toute sa vie.

Je suis aussi mitigée sur les grands-parents, et là je sais que c’est une « unpopular opinion », et que Kim Young-ok, l’actrice qui incarne la grand-mère est très connue et appréciée. Et ce n’est pas ça que je remets en question, car les comédiens sont bons. Mais j’ai trouvé qu’ils tergiversaient vraiment tout le temps, et ça m’a un peu saoulée. Et surtout, ils passent leur temps à se crier dessus. Heureusement, à un moment, ça se calme et ils se disent des trucs sympas, ils sont même tendres, mais au début, j’ai trouvé qu’ils étaient difficilement supportables. Pourtant, c’est très humain de s’engueuler tout le temps avec les gens dont on est le plus proche, mais pour moi, c’était un peu trop.

C’est drôle, parce que je me rends compte que j’ai beaucoup de plaisir à papoter sur les différents traits de caractère de chacun (et encore, je vous épargne sinon ça serait vraiment trop long !). En fait, je me suis vraiment attachée aux personnages, et j’ai réellement pris plaisir à les suivre.

Parenthèse close

Et pour finir, et ce n’est pas négligeable, j’ai trouvé ce drama drôle. Enfin, c’est surtout le personnage de Seo Kang-ju que j’ai trouvé très chouette (c’est peut-être pour ça que je vivais mal qu’il se fasse rejeter, le pauvre !). J’avais déjà repéré ce comédien, Kim Jung-hyun, dans Crash Landing On You, drama dans lequel il a un petit rôle, mais que j’avais vraiment beaucoup aimé. J’ai tilté assez tard dans Iron Family qu’il jouait le roi dans Mr Queen, et oui, bien sûr !

Comment ai-je pu oublier ça !!

Je l’avais aussi trouvé très bon dans ce drama. En fait, je trouve qu’il est crédible dans des registres très différents, mais il est vraiment doué pour la comédie. Ça frôle parfois le burlesque, le too much, mais il arrive à rendre ça crédible. Franchement, chapeau.

Le beau-père chef d’entreprise de Kang-ju, Ji Seung-don, a aussi quelques moments, quelques réactions drôles, ce qui m’a surprise puisque son personnage ne l’est pas. Ça fonctionne d’autant plus, de par le contraste assez saisissant avec ce personnage froid et désagréable, qui maîtrise toujours tout.

Même les placements de produits m’ont fait rire, ils étaient tellement évidents ! Qui achète des cartons de boissons énergisantes, ou de comprimés pour la santé des os, et en offre à tout le monde ?!

Les comédiens sont bons dans l’ensemble. Le jeu de Keum Sae-rok (Da-rim), en aveugle, est vraiment crédible. C’est fin, pas surjoué. Bravo à elle (et je viens tout juste de voir sur sa fiche Wikipédia qu’elle joue la garde du corps femme n°3 du président – mon dieu cet intitulé ! – dans The Spy Gone North, un film que j’ai découvert lors de la rétrospective K-cinéma de l’Institut Lumière de Lyon il y a quelques jours, et que j’ai adoré !!!! Un bon point pour elle 😊).

On regarde ou pas ?

Vraiment, oui. Et il ne faut pas s’effrayer du nombre d’épisodes. En fait, et je crois que c’est pour ça que j’ai apprécié ce drama, le nombre d’épisodes permet de prendre son temps. Alors oui, je ne vais pas vous le cacher, il y a parfois des longueurs. Mais comme beaucoup de dramas finalement, et surtout, ça ne tourne pas en rond trop longtemps. Les situations avancent, et si ce ne sont pas elles, ce sont les personnages qui évoluent. Je n’ai pas eu une impression de stagnation. Le fait de se familiariser autant avec les personnages, leurs caractères et leurs histoires, permet ensuite de mieux comprendre leurs réactions, voire d’anticiper les conséquences des événements sur leur psychologie. Ce qui rend le drama vraiment prenant finalement. Je me suis surprise à me réjouir ou au contraire, à redouter certaines scènes, en pensant d’avance aux conséquences que cela allait avoir sur tel ou tel personnage. Et on suit leur aventure entière. On peut donc voir comment ils sont modifiés par ce qu’il leur arrive, et vraiment, c’est appréciable. Le fait que les deux personnages principaux se connaissent déjà est assez original, et que l’un d’eux (je ne dis pas lequel héhé) ne cache pas ses sentiments par la suite est agréable. Ça évite bon nombre de malentendus futurs. Les histoires d’amour, et il y en a pas mal, sont plutôt bien menées, et, encore une fois, prennent un temps nécessaire mais que je n’ai pas trouvé ennuyeux.

On n’échappe pas à certains clichés (mère autoritaire, relation cachée, triangle amoureux…), mais ça va, ça se mélange bien au reste. Voyons d’ailleurs le résultat de notre bingo du drama :

Voilà le résultat, j’espère n’avoir rien oublié, donc c’est plutôt light en terme de clichés finalement ! (J’ai entouré maladie grave parce que Da-rim est aveugle, mais c’est vrai que c’est plutôt un handicap.)

J’aurais envie d’en parler encore et encore (en même temps, avec 36 épisodes, il y a de quoi faire !), mais je m’arrête là. J’espère que vous apprécierez autant que moi ce drama sympathique et sans prétention, sans effets spectaculaires ni moyens démesurés, comme on apprécie un bon chocolat chaud en hiver (ou un bon thé glacé en été finalement), un plaisir réconfortant et agréable que l’on est bien content de trouver sur sa route.

C’est même mieux qu’un chocolat chaud, car à ce jour, je n’ai encore jamais vu de chocolat faire des cœurs avec ses doigts.
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