Nouvelle page à Séoul, la vie à travers des jumelles

Affiche du k-drama Nouvelle page à Seoul représentant l'actrice Park Bo-Young

Nouvelle page à Séoul ? Vos papiers svp 🥸

Titre original : 미지의 서울
Genre/thème : romance, comédie, famille, santé mentale
Année de diffusion : 2025
Chaîne : tvN / Netflix
Nombre d’épisodes : 12
Acteurs principaux : Park Jin-young, Park Bo-Young, Ryu Kyung-soo

Aaaah, ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit sur un drama ! Un peu de distraction entre deux polars et leurs crimes sordides ! Et aujourd’hui, nous allons parler d’un drama sorti en 2025 : « Nouvelle page à Séoul » (« Our Unwritten Story » en anglais). Bon, attachez vos ceintures parce que l’histoire n’est pas piquée des hannetons !

Dans « Nouvelle page à Séoul », il s’agit de deux sœurs, jumelles identiques, que même leur mère n’arrive pas à différencier : Yoo Mi-ji et Yoo Mi-rae. Enfants, Mi-rae est la petite fille modèle, studieuse, polie, gentille, tandis que Mi-ji, qui est la narratrice principale, est évidemment plus ou moins tout l’inverse. On comprend au fil de l’histoire qu’elles ont surtout été choyées par leur père, leur mère travaillant beaucoup et n’étant pas très démonstrative. Malheureusement, leur papa est décédé quand elles étaient encore très jeunes.

Bien que tout les oppose en apparence, petites, les deux filles sont très proches, et de temps en temps, jouent de leur similitude pour se remplacer à l’école. Mi-rae est super forte en sciences ? C’est elle qui ira se présenter à l’examen de Mi-ji. Quant à Mi-ji, qui excelle en sport, c’est elle qui passera les épreuves à la place de sa sœur. D’ailleurs, le sport, c’est la passion de Mi-ji. Habituée à voir sa sœur rafler tous les prix d’excellence, la tendance s’inverse lorsqu’elle se découvre un talent pour la course, au lycée. Cela pourrait même être son ticket d’entrée pour la fac : il lui suffit de remporter une course décisive. Mi-ji est confiante, cette course, ça va être du gâteau ! Malheureusement, le jour J, lorsqu’elle voit dans les gradins le garçon qu’elle aime dans les bras de sa propre sœur, Mi-ji s’écroule, au propre comme au figuré. Cheville brisée, carrière itou, les rêves de Mi-ji s’envolent, et s’ensuit pour la jeune fille une longue dépression. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de sa grand-mère, sa mère étant tout autant démunie face à la détresse de sa fille qu’à son besoin d’amour.

Le temps passe.

Au début, elles ont des coupes de cheveux bien différentes pour qu’on puisse les reconnaître et qu’on comprenne bien qu’elles ont des personnalités opposées 🤓 Mi-rae est à gauche, Mi-ji à droite

Mi-ji et Mi-rae sont maintenant adultes. Mi-rae travaille dans une entreprise de finance, à Séoul. Elle envoie de l’argent à sa famille, mène sa carrière, a un appartement, en gros, elle a réussi. Mi-ji n’a (évidemment) pas du tout suivi le même parcours. Elle vit toujours avec sa mère dans leur village, et effectue quelques missions à droite à gauche pour gagner un peu d’argent.

Tout bascule lorsqu’elle recroise Lee Ho-su. Qui est Lee Ho-su, me demanderez-vous, petits lecteurs et lectrices avides ! Ho-su, c’est le voisin d’en face, c’est le garçon dont Mi-ji adolescente était amoureuse, et peut-être même qu’elle l’est toujours un peu. C’est surtout celui qu’elle a vu dans les bras de sa sœur, le jour de la course fatidique.

Tindiiiinnn, rencontre décisive devant un portail

Bon alors, Ho-su a aussi une histoire compliquée. Lorsqu’il était enfant, son père et lui ont eu un accident de voiture. Son père est mort, et quant à lui, il s’est remis après une très longue convalescence, et a gardé une surdité à une oreille. Aujourd’hui, il est avocat à Séoul, dans un prestigieux cabinet. Sa mère vit toujours dans la même maison, face à celle de la famille de Mi-ji et Mi-rae.

El famoso Ho-su

Mi-ji croise donc Ho-su. Elle est contente de le voir bien qu’un peu mal à l’aise, elle n’a pas oublié qu’il est sorti avec sa sœur au lycée, enfin, c’est ce que disaient les rumeurs, et ce qu’elle avait vu dans les gradins n’avait fait que les confirmer. Surtout qu’il lui parle de… sa sœur évidemment. Ho-su demande à Mi-ji si elle eu des nouvelles de Mi-rae récemment, parce que la dernière fois qu’il l’a vue, elle n’avait pas l’air d’aller bien… Screugneugneu, Mi-ji enrage : sa sœur, sa sœur, encore sa sœur, il n’y en a que pour elle ! Ça a toujours été comme ça, et ça continue. Non, elle n’a pas de ses nouvelles, et elle n’a aucune raison d’en prendre. Bon, elle sera finalement forcée par sa mère à aller lui rendre visite, et c’est là que les deux sœurs pourront enfin se parler.

En effet, Mi-ji, qui vit, elle, toujours dans leur maison d’enfance reproche son absence à sa sœur. C’est bien beau d’envoyer de l’argent, mais elle ne vient jamais rendre visite à leur grand-mère qui est pourtant immobilisée à l’hôpital. Mi-rae se défend : sa réalité n’en est pas plus rose, et elle est victime au travail d’un ostracisme dont elle souffre énormément, et de manière injuste. En fait, son rêve serait de tomber par la fenêtre, pas de trop haut, pour ne pas mourir, juste assez pour se casser quelque chose, et être arrêtée pendant quelques jours. Juste quelques jours sans aller au travail, sans avoir à affronter le regard et les jugements de ses collègues, les critiques et les affronts de ses supérieurs, voilà à quoi rêve Mi-rae. Mi-ji est évidemment surprise, elle ne s’attendait pas à trouver un tel mal-être chez sa sœur. L’horreur culmine lorsqu’elle la découvre prête à enjamber la fenêtre, mettant son plan à exécution. Mi-ji réalise alors qu’elle ne connaît pas la vie de sa sœur, et lui propose un plan, le même que lorsqu’elles étaient enfants : échanger.

Epuisée, Mi-rae accepte. Après un rapide tour chez le coiffeur (vous vous souvenez des coupes de cheveux), Mi-ji devient Mi-rae, emménage à Séoul, et s’apprête à travailler dans l’entreprise de sa sœur. Mi-rae devient Mi-ji, retourne vivre chez sa mère, et s’apprête à travailler dans une ferme de fraises qui paye grassement ses employés.

Alors, est-ce que c’est pas un peu rocambolesque cette histoire quand même hein ?

Oh oui, c’est très rocambolesque. Et c’est crédible ?

C’est vrai que la question peut se poser. C’est la même comédienne, Park Bo-Young, qui interprète les deux rôles, Mi-ji et Mi-rae, voire même quatre rôles si on ajoute Mi-ji étant Mi-rae, et Mi-rae étant Mi-ji. Même si on voit que c’est la même comédienne, on nous a tellement bien dit et redit qu’elles étaient identiques qu’on accepte le fait, et finalement, ça marche plutôt pas mal. Bon, on est d’accord que la situation de base n’est pas super crédible : Mi-ji va devoir faire illusion au boulot de sa sœur qui bosse dans la finance alors qu’elle n’y connaît rien, mais on n’est pas à ça près dans un drama ! D’autant que cet aspect passe rapidement au second plan, puisque ce qui sera développé dans la série sera plutôt de l’ordre du relationnel (surpris ? non)(en même temps, on ne regarde pas un drama pour s’initier à la finance, il y a de très bons tutos sur internet pour ça).

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Et quand tu dis que ce sera de l’ordre du relationnel, tu parles de quoi par exemple ?

Les deux sœurs

Pour commencer, de la relation entre les deux sœurs. En échangeant leurs vies, elles échangeront aussi leurs problèmes, et les relations qu’elles ont avec les autres. Mi-ji en Mi-rae devra se confronter aux collègues et aux supérieurs hostiles de sa sœur. Tout en se donnant à fond pour ne pas faire de tort à Mi-rae, elle se retrouvera quand même en proie au découragement face à la cruauté des directeurs de l’entreprise dans laquelle elle travaille. Elle retrouvera également Ho-su, à qui elle fera aussi croire qu’elle est Mi-rae (mais le jeune homme est-il vraiment dupe ?).

En ce qui concerne Mi-rae, elle va donc travailler dans cette ferme de fraises à la place de sa sœur, et nouer petit à petit des liens avec le directeur du lieu, qui n’est autre qu’un ancien cadre d’entreprise qui a démissionné pour reprendre la ferme de son grand-père. Il a pris une décision qu’elle-même n’arrive pas à prendre, et cela l’amènera à réfléchir à la pression et aux injustices qu’elle subit au travail, et à la place que cela a pris dans sa vie.

En haut, Mi-ji/Mi-rae avec Ho-su, en bas Mi-rae/Mi-ji avec Han Se-jin, le directeur de la ferme de fraises

Etre parents, et la famille en règle générale

Il y a aussi, je trouve, de belles images autour de la parentalité. Mi-ji et Mi-rae ont perdu leur père. Leur mère s’est donc retrouvée seule pour les élever. Dans la maison d’en face, Ho-su a perdu son père également. Sa mère s’est donc aussi retrouvée seule pour l’élever.

Spoiler ❤

D’ailleurs, la femme qui élève Ho-su n’est pas sa mère, comme nous l’apprendrons plus tard dans la série (sa mère étant déjà morte lorsque le drama commence). Mais elle a réussi à être acceptée en tant que telle par Ho-su, et ils ont construit ensemble une relation d’amour familial, que je trouve assez belle. Comme le dit la mère des filles : « ce n’est pas le fait d’accoucher qui rend mère ».

Les deux femmes, qui travaillent au même endroit, mais dont les relations ne sont pas toujours au beau fixe, sont également fières de leurs enfants, mais ne le montrent pas de la même manière. Autant la mère de Ho-su se vante de son fils avocat, autant la mère de Mi-ji et Mi-rae la ramène un peu moins, surtout avec une fille quasiment toujours au chômage. Mais surtout, elle ne sait pas comment témoigner son amour, et se retrouve démunie face aux problématiques de ses filles. Et les deux mères partageront des moments touchants à ce sujet. Comment dire l’amour quand on ne sait pas dire l’amour ?

On remontera même d’un cran dans les générations, puisque la grand-mère de Mi-ji et Mi-rae est toujours vivante. Sa propre fille lui reprochera de ne pas avoir été tendre avec elle, alors comment saurait-elle l’être avec ses filles ? Tout en lui reprochant également de n’être pas assez sévère avec ses petites-filles. L’amour que se portent Mi-ji et sa grand-mère est effectivement inconditionnel. C’est elle, la grand-mère, qui sera le levier permettant à Mi-ji de sortir la tête de l’eau lors de sa dépression.

Le handicap et les blessures

La série va parler aussi des blessures, celles du corps comme celles du cœur. Ho-su, après son accident, porte une prothèse pour pallier à sa surdité. Il décidera de l’enlever au lycée, et de ne pas entendre d’une oreille, préférant ça à se sentir différent des autres ados. Bon, ça lui reviendra dans la figure un peu plus tard, mais il trouvera un moyen de faire face. Il garde aussi des cicatrices de l’accident, mais n’en a pas honte, ne les cache pas, ça fait partie de lui. Son supérieur, au cabinet d’avocat, est un homme habile, talentueux, reconnu, et peu scrupuleux. Il est lui-même porteur d’un handicap, et se déplace en fauteuil roulant, ou difficilement debout avec une canne. Héros de Ho-su, qui admire son travail, il lui pose tout de même la question : « veux-tu travailler avec moi pour ce que je suis, ou parce que, moi aussi, je suis incomplet ? ». Réponse de Su-ho : « une faiblesse apparente peut être une force ».

Mi-ji, après sa chute lors de la course, s’est brisée la cheville au point de ne plus jamais pouvoir courir à nouveau. De cette chute ont découlé, comme je le disais plus haut, une dépression et un isolement, la sensation que tout le monde se détournait d’elle, qu’elle avait déçu sa mère, ses amis. Cet état a duré plusieurs années, et était réellement sévère, au point d’en garder des séquelles psychologiques. Il a fallu la compassion et le soutien de sa grand-mère pour qu’elle réussisse à affronter à nouveau le monde extérieur. Et peut-être se rendra-t-elle compte que c’est finalement elle qui s’était détournée des autres.

Quant à Mi-rae, victime au travail d’une vague de harcèlement suite à la propagation de rumeurs sur son compte, son quotidien devient un calvaire à tel point que la seule solution, d’après elle, est de sauter par la fenêtre. Ne voyant pas d’issue, honteuse de sa situation et de son impuissance, elle n’envisage même pas de s’en ouvrir à sa famille dont elle est le soutien financier.

L’homosexualité

L’un des personnages est homosexuel, et le sait depuis le lycée. Peu de personnes sont au courant. Parmi elles, certaines choisissent de respecter la volonté de cette personne, à savoir de garder le secret, tandis que d’autres vont au contraire en faire un sujet de moquerie. Je trouve que la manière dont est amené ce sujet est plutôt habile, et surtout, l’héroïne (oui donc Mi-ji est au courant, voilà, un petit spoil gratos, désolée) blâme sévèrement celui qui révèle publiquement l’homosexualité de la personne. Même si l’homosexualité est encore tabou en Corée du Sud, je trouve que le traitement de ce personnage, qui est un personnage sympathique, et son lien avec Mi-ji, dont on devine la force au fur et à mesure, est résolument positif !

Et en terme de jeu ?

En terme de jeu, c’est plutôt pas mal. Les trois comédiens principaux jouent bien, l’actrice s’en sort très bien avec ses multiples rôles, et les deux comédiens masculins assurent aussi : Park Jin-young, dans le rôle de Ho-su, un peu maladroit, timide, mais qui prend de l’épaisseur au fur et à mesure, et Park Jin-young dans le rôle du propriétaire de la ferme de fraises, un personnage plus mature, assez drôle, qui se révèle petit à petit.

Dans l’ordre : Park Jin-young (Ho-su), Park Bo-Young (les jumelles), et Ryu Kyung-soo (Han Se-jin, le propriétaire de la ferme de fraises)
Je ne me lasse pas de ces poses improbables !

A noter que Park Bo-young joue dans « Comme un film« , et interprète l’un des premiers rôles du film « Concrete Utopia » de Eom Tae-hwa, sorti en 2023, un film catastrophe où il ne reste qu’un immeuble debout à Séoul et où l’on suit l’organisation des rescapés. Un très bon film que je recommande, et que j’ai vu il y a trois jours lors d’un cycle « k-cinéma » à l’Institut Lumière, à Lyon.
PS : Je n’avais évidemment pas reconnu l’actrice principale, je ne suis résolument pas physionomiste.

Revenons à notre nouvelle page à Séoul. L’histoire fonctionne aussi grâce à la ribambelle de personnages secondaires, en particulier les deux mères, que j’ai particulièrement aimé. Très différentes, avec pourtant une trajectoire qui comporte des similitudes, elles ont du mal à communiquer sans se heurter, mais partagent néanmoins de belles scènes. Deux femmes veuves, qui ont réussi à élever seules leurs enfants, chacune à leur manière. J’ai trouvé ces deux personnages de mères extrêmement touchants, elles ont toutes les deux de belles partitions à jouer. Vraiment en kiff total sur les mamans.

Jang Young-nam joue la mère des jumelles, Kim Sun-young, celle de Ho-su

A noter que Kim Sun-young joue, elle aussi, dans « Concrete Utopia », et je l’avais reconnue ! Je l’ai vue également dans Crash Landing On You bien sûr, et plus récemment, dans Les Vertus de la vente, un drama très sympa. J’aime bien cette comédienne, je trouve qu’elle est convaincante, quel que soit le registre.

Sans oublier l’incontournable Im Cheol-soo, que j’ai l’impression de voir partout, et à chaque fois dans des seconds rôles très différents ! J’aime bien ce comédien, je ne sais pas si c’est parce que je ne l’ai vu quasiment que dans des rôles plutôt sympathiques (« CLOY », « Les Vertus de la vente », ou encore « Queen of Tears », où son duo avec la génialissime tante Hong Beom-ja a fait palpiter mon petit cœur), mais ça m’a fait plaisir de le retrouver là, surtout dans un rôle glacial ! Son visage passe du sourire à la froideur en un instant, et je trouve qu’il incarne un personnage vraiment inquiétant, qui fonctionne super bien ! Ah oui, j’ai oublié de préciser, c’est lui qui joue l’avocat super balèze en fauteuil roulant, le patron de Ho-su au début du drama.

A vrai dire, il y a plein d’autres personnages secondaires qui valent le détour, je pense notamment au meilleur ami facétieux mais attentif de Mi-ji, Song Gyeong-gu (incarné par Moon Dong-hyeok), à la propriétaire de restaurant peu avenante Kim Ro-sa (jouée par Won Mi-kyung)… mais cet article n’aurait pas de fin ! Je vous laisserai donc découvrir ces autres personnages, tous seuls comme des grands 🙂

Alors on regarde ou pas ?

Malgré la situation de base un peu limite en terme de crédibilité, ça vaut la peine de regarder « Nouvelle Page à Séoul ». Les comédiens font très bien le travail, et c’est vraiment un joli drama, rempli de bonnes intentions. Comme un zoom, il balaie différents profils et s’arrête sur certains, pour les développer en profondeur : salariée harcelée, avocat sans scrupule, chômeur, mères célibataires, agriculteur, nombreux sont les personnages à passer à la loupe.

En explorant les traumatismes et le mal-être silencieux sous différents aspects, il met des mots sur des situations inextricables, sans pour autant imposer une vision, ou une solution à l’emporte-pièce. Chacun des personnages explore sa propre voie, et évolue à son rythme. Et je trouve que c’est aussi ce qui fonctionne dans ce drama : pas de spectaculaire, juste des gens qui cherchent à être les plus heureux possible, compte tenu de leur passé. C’est touchant et tendre (j’ai presque versé une petite larme à la fin. Presque.).

Les liens familiaux et amicaux sont mis en valeur. Les situations nouées se dénouent, sans que cela soit simpliste, en passant plutôt par le dialogue et la réflexion, la remise en question (pour une fois, pas trop de malentendus ou de quiproquos, ça fait du bien !). Et comme souvent dans les dramas, les dialogues sont émaillés de petites phrases qui font mouche, comme de petits conseils à garder au creux de soi, ou juste de jolies images. Je vous laisse avec l’une d’entre elles :

« S’il vous plaît, contemplez cette âme solitaire mais gentille comme vous liriez un poème. »

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